Un homme de 44 ans du canton de Berne a reçu une ordonnance pénale pour de multiples infractions, notamment l'agression d'agents de police, la résistance à l'arrestation et la possession répétée de drogue. Les incidents se sont produits en mars et avril, entraînant des amendes et une peine pécuniaire.
Points clés à retenir
- Un homme de 44 ans a été condamné pour plusieurs infractions à Berne, Thoune et Diemtigen.
- Les accusations incluent la violence contre des agents, la résistance à l'arrestation et la possession de drogue.
- L'homme a été trouvé en possession de cocaïne à deux reprises.
- Il fait face à une peine pécuniaire, une amende et les frais de justice.
Première confrontation avec la police
L'homme a d'abord attiré l'attention de la police fin mars. Vers 20h15, deux gardes d'ambassade l'ont observé jetant une bouteille sur une rue près de Bollwerk. Lorsque les gardes l'ont arrêté pour un contrôle de routine, l'homme a refusé de décliner son identité.
Lors de cette première interaction, il a insulté verbalement les agents. Il les a traités d'« idiots », selon l'ordonnance pénale. La situation a dégénéré lorsqu'il a commencé à tirer sur le gilet de protection d'un agent. Cette action a incité les agents à le menotter.
L'homme, alors âgé de 43 ans, a résisté à l'arrestation. Il a donné un coup de pied dans les tibias d'un agent. Malgré sa résistance, les agents l'ont conduit avec succès à un poste de police. Il a continué à se débattre tout au long du processus.
« L'homme a refusé de s'identifier et a agressé verbalement les agents, notamment en les traitant d'« idiots ». » – Ministère public de Berne, Ordonnance pénale
Vérification des faits : Résistance à l'arrestation
La résistance à l'arrestation en Suisse peut entraîner des sanctions importantes, y compris des amendes et des peines de prison, selon le niveau de violence ou de menace impliqué. Il s'agit d'une infraction grave contre l'autorité publique.
Incidents impliquant de la cocaïne et des délires
Environ trois semaines plus tard, la police est intervenue pour un autre incident impliquant le même homme à Diemtigen. Sa mère a appelé les autorités vers 00h30, signalant que son fils criait et agissait de manière perturbatrice. L'ordonnance pénale indique que l'homme souffrait de délires à ce moment-là.
La police a trouvé des preuves de consommation de drogue sur les lieux. Ils ont saisi une pipe à tabac avec des résidus de drogue et deux grammes de cocaïne. Suite à cet incident, la police a transporté l'homme à l'hôpital de Thoune. Cela a été fait pour évaluer la nécessité d'un placement à des fins d'assistance, une mesure pour les personnes qui peuvent représenter un danger pour elles-mêmes ou pour autrui.
Pendant son transport à l'hôpital, l'homme est redevenu verbalement agressif envers un agent de police. Cela a marqué sa deuxième instance enregistrée d'agression verbale contre les forces de l'ordre en peu de temps.
Comprendre les délires et la consommation de drogue
Les délires sont des fausses croyances fermement ancrées malgré les preuves du contraire. Ils peuvent parfois être un symptôme de troubles mentaux ou de psychose induite par la drogue, en particulier avec des stimulants comme la cocaïne. Ces conditions nécessitent souvent une intervention médicale et psychiatrique.
Nouvelle possession de drogue et conséquences légales
Vers la fin avril, la police a rencontré l'homme pour la troisième fois à Berne. Ils l'ont trouvé endormi à l'intérieur d'une voiture dans la Maulbeerstrasse. Le véhicule ne lui appartenait pas. Lors de cette rencontre, les agents ont découvert plus de quatre grammes de cocaïne en sa possession.
Le Ministère public de Berne a regroupé les diverses infractions en une seule ordonnance pénale. Les accusations incluent : violence et menaces contre des fonctionnaires, résistance au code pénal en refusant de fournir une pièce d'identité, deux chefs d'insulte et deux chefs de violation de la loi sur les stupéfiants.
À la suite de ces condamnations, l'homme fait face à plusieurs sanctions financières. Il doit payer une peine pécuniaire de 1 350 francs suisses et une amende de 450 francs suisses. De plus, il est responsable des frais de justice s'élevant à 500 francs suisses. Les drogues saisies seront détruites, selon le Ministère public.
- Peine pécuniaire : 1 350 CHF
- Amende : 450 CHF
- Frais de justice : 500 CHF
L'obligation financière totale pour l'homme est de 2 300 francs suisses. Ces sanctions reflètent la gravité et la nature répétée de ses infractions contre l'ordre public et les lois sur les stupéfiants dans le canton.
Sanctions pour la drogue en Suisse
La Suisse a des lois strictes en matière de drogue. La possession même de petites quantités de substances illégales comme la cocaïne peut entraîner des amendes importantes, des peines pécuniaires et, dans certains cas, des peines de prison. Les récidives entraînent généralement des peines plus sévères.
Impact sur la sécurité publique et les forces de l'ordre
Les incidents impliquant des agressions envers des agents de police et des infractions répétées liées à la drogue posent des défis à la sécurité publique. Ils soulignent les efforts continus des forces de l'ordre pour maintenir l'ordre et traiter les problèmes liés à la drogue dans des communautés comme Berne, Thoune et Diemtigen.
Le système de justice pénale vise à dissuader de tels comportements par des sanctions. Il cherche également à aborder les problèmes sous-jacents, tels que la toxicomanie et les problèmes de santé mentale, qui peuvent contribuer à ces actions.
Les agents de police sont confrontés à des risques lorsqu'ils répondent à des appels impliquant des personnes sous l'influence ou souffrant de délires. Leur formation comprend des techniques de désescalade et la gestion de situations volatiles pour assurer la sécurité de toutes les parties impliquées.




