Un homme de 34 ans a été reconnu coupable et condamné à une amende après avoir agressé physiquement un agent des transports publics lors d'un contrôle de routine à Ostermundigen. L'incident, survenu dans un bus RBS, a dégénéré après que le passager a été découvert sans titre de transport valide.
Points clés à retenir
- Un passager de 34 ans a agressé un contrôleur de billets RBS dans un bus à Ostermundigen.
- La confrontation a commencé lorsque l'homme a été trouvé sans billet valide et qu'on lui a dit qu'il ne pouvait pas en acheter un une fois le contrôle commencé.
- L'homme a attrapé le contrôleur par le col et l'a poussé contre la porte du bus avant qu'un deuxième contrôleur n'intervienne.
- Il a été reconnu coupable d'entrave à un acte officiel et a reçu une amende de 600 francs suisses, plus 650 francs supplémentaires de frais de procédure.
Détails de l'incident sur la ligne RBS 44
L'événement a eu lieu un lundi après-midi début juin. Vers 13h15, un résident de Bienne de 34 ans est monté dans un bus RBS de la ligne 44 à l'arrêt Dennigkofen à Ostermundigen. Après s'être assis à l'arrière du véhicule, un contrôleur de billets l'a approché et lui a demandé de présenter un titre de transport valide pour son trajet.
Le passager n'avait pas de billet. Il s'est alors levé avec l'intention de se diriger vers l'avant du bus pour en acheter un auprès du chauffeur. Cependant, le contrôleur l'a informé qu'il était trop tard pour acheter un billet une fois qu'un contrôle était en cours. C'est une procédure standard pour les services de transports publics afin de prévenir la fraude tarifaire.
Réglementations des transports publics
En Suisse, les réglementations des transports publics stipulent qu'un titre de transport valide doit être détenu avant le début d'un trajet. Tenter d'acheter un billet après qu'un contrôle a été initié n'est généralement pas autorisé et peut entraîner une amende. Les contrôleurs sont considérés comme des fonctionnaires exerçant leurs fonctions, et toute interférence avec eux peut entraîner des poursuites pénales.
La confrontation dégénère en altercation physique
Selon le rapport du ministère public, le passager a réagi avec colère à l'explication du contrôleur. Le contrôleur s'est alors interposé pour bloquer le passage de l'homme, craignant qu'il ne tente de sortir du bus pour éviter de fournir ses coordonnées personnelles pour le rapport de fraude tarifaire.
La situation a rapidement dégénéré. Le passager a attrapé l'employé des RBS par le col de son T-shirt et l'a poussé avec force en arrière contre la porte du bus. Le contrôleur s'est défendu en attrapant également la chemise de l'homme et en tentant de le repousser.
La lutte physique a nécessité l'intervention d'un deuxième contrôleur de billets pour séparer les deux individus. Suite à l'altercation, le chauffeur de bus a immédiatement contacté la police pour signaler l'incident.
Intervention policière nécessaire
L'implication d'un deuxième contrôleur et l'appel ultérieur à la police soulignent la gravité de la confrontation. De tels incidents peuvent causer des retards importants et de la détresse pour les autres passagers à bord.
Procédure judiciaire et sanction financière
L'affaire a été traitée par le ministère public, qui a déterminé que les actions agressives du passager constituaient une tentative délibérée d'entraver ou d'empêcher le contrôle des billets. Par conséquent, il a été formellement accusé et reconnu coupable d'entrave à un acte officiel.
Le tribunal a imposé une sanction financière structurée comme une amende conditionnelle. La sentence spécifique était la suivante :
- Amende : 20 jours-amende de 30 francs suisses chacun.
- Montant total de l'amende : 600 francs suisses.
- Frais de procédure : L'homme a également été condamné à couvrir les frais de la procédure judiciaire, qui s'élevaient à 650 francs suisses.
Au total, l'incident coûtera 1 250 francs suisses à l'homme de 34 ans. Cette sanction rappelle les protections légales accordées au personnel des transports publics et les graves conséquences de toute interférence avec leurs fonctions. L'affaire souligne l'importance de la coopération lors des contrôles de routine pour assurer la sécurité et le bon fonctionnement du système de transports publics.




