Une opération de police nocturne menée en mai dans la Vieille Ville de Berne a abouti à la condamnation pénale de deux individus. L'incident impliquait une femme en état d'ébriété agressant des agents et son compagnon les insultant verbalement, menant à des accusations de violence contre des fonctionnaires et d'entrave à l'action publique.
Points Clés
- Une intervention policière dans la Vieille Ville de Berne a conduit à deux condamnations.
- L'incident impliquait une femme ivre et son compagnon agressif.
- Les deux individus ont été accusés, notamment de violence contre des fonctionnaires et de propos injurieux.
- L'homme a reçu une amende conditionnelle et des frais totalisant 600 francs suisses.
- La femme a été condamnée à une amende conditionnelle et à payer 650 francs suisses de frais.
Dispute au bar Brunngasshalde : l'escalade
Les événements se sont déroulés peu après 2h30 du matin au Kreissaal-Bar, situé sur la Brunngasshalde. Le personnel de sécurité de l'ambassade est initialement intervenu suite à des signalements de deux clients refusant de quitter l'établissement. À l'arrivée des policiers, une femme a été trouvée au sol, visiblement en état d'ébriété.
Les agents ont tenté de dialoguer avec la femme et de l'aider à se relever. Cependant, elle serait devenue agressive, attaquant physiquement l'un des policiers intervenants. Son compagnon, au lieu de désamorcer la situation, s'est également impliqué.
Chronologie de l'incident
- Début mai : La police est appelée au Kreissaal-Bar.
- 2h30 du matin : Les agents arrivent et trouvent une femme ivre.
- Premier contact : La femme agresse un agent.
- Implication du compagnon : L'homme entrave la police, refuse de coopérer.
- Escalade : La femme tente de s'échapper, continue de résister ; l'homme utilise des propos injurieux.
- Arrestation subséquente : Les deux individus sont emmenés au poste de police.
Résistance et propos injurieux envers les agents
Malgré les demandes répétées des agents de garder leurs distances, l'homme a retenu la femme. Les autorités ont eu du mal à faire sortir les deux individus du bar. Une fois dehors, la femme a tenté de s'enfuir et a continué à résister à la police.
Selon les rapports officiels, elle a ensuite commencé à insulter verbalement les agents. L'homme a également refusé de coopérer, évitant initialement les contrôles d'identité et affichant un comportement agressif. La situation a encore dégénéré lorsque les agents se sont préparés à transporter la femme au poste de police.
« Il a résisté au menottage et a fait des gestes obscènes, poursuivant ses injures verbales, y compris des remarques homophobes, au poste de police. »
L'homme aurait intensifié ses attaques verbales, résisté au menottage et fait des gestes obscènes. Ces actions abusives, y compris des remarques homophobes, ont continué même après son arrivée au poste de police.
Loi suisse sur l'entrave et la violence
Le droit suisse prend très au sérieux la violence et les menaces envers les fonctionnaires. L'entrave à l'action publique et la diffamation publique de fonctionnaires sont des infractions pénales. De telles actions peuvent entraîner des amendes importantes, des peines avec sursis, voire des peines de prison, selon la gravité de l'infraction.
Conséquences légales : amendes conditionnelles et frais
Le Ministère public de Berne-Mittelland a examiné l'incident. Il a conclu que les deux individus avaient commis des infractions au regard du droit suisse. L'homme a été reconnu coupable de propos injurieux et d'entrave à l'action publique.
Il a reçu une peine pécuniaire conditionnelle de 15 jours-amende, chacun fixé à 30 francs suisses. En outre, il a été condamné à payer une amende et les frais de procédure, pour un total de 600 francs suisses. Cette peine conditionnelle signifie que la peine est suspendue pendant une période probatoire, à condition qu'aucune autre infraction ne soit commise.
La femme a fait face à des accusations plus graves. Elle a été reconnue coupable de violence et de menaces contre des fonctionnaires, ainsi que de propos injurieux. Sa peine comprenait une peine pécuniaire conditionnelle de 20 jours-amende, chacun à 30 francs suisses.
Elle a également été tenue de payer une amende et les frais de procédure totalisant 650 francs suisses. Ce résultat souligne les répercussions légales pour les individus qui entravent ou agressent les forces de l'ordre dans l'exercice de leurs fonctions.
- Peine de l'homme : Amende conditionnelle de 15 jours-amende (30 CHF chacun), plus 600 CHF d'amendes et de frais.
- Peine de la femme : Amende conditionnelle de 20 jours-amende (30 CHF chacun), plus 650 CHF d'amendes et de frais.
Ces condamnations soulignent l'importance de respecter les forces de l'ordre et de coopérer lors des interventions policières. Les incidents impliquant agression et obstruction peuvent entraîner des sanctions légales et financières importantes, comme le démontre cette affaire dans la Vieille Ville de Berne.




